Les résultats d’un projet de recherche de deux ans sur les dysfonctions plaquettaires héréditaires viennent d’être publiés dans la revue Research and practice in thrombosis and haemostasis. Le projet a été dirigé par la Dre Catherine Hayward, investigatrice principale, de l’Université McMaster, et a bénéficié d’une subvention du programme de recherche Le rêve d’une guérison de la SCH 2014-2015 totalisant 150 000 $. Les objectifs de ce projet, intitulé Caractérisation des troubles plaquettaires héréditaires courants, étaient d’évaluer le risque hémorragique associé aux dysfonctions plaquettaires héréditaires et d’explorer les causes des variations des problèmes hémorragiques observés dans certaines familles et entre les individus affectés et non affectés d’une même famille. (Vous pouvez consulter la proposition de recherche de 2014 sur le site web de la SCH, à l’adresse www.hemophilia.ca/fr/le-reve-dune-guerison-programme-de-recherche-de-la-sch.
Les patients qui souffrent d’une dysfonction plaquettaire non caractérisée sont exposés à des risques hémorragiques accrus. La Dre Hayward a fait état de données probantes selon lesquelles une anomalie de la réaction d’agrégation est associée à plus d’ecchymoses et à des problèmes de cicatrisation des plaies, et un déficit sévère en granules denses est associé à des saignements lors de chirurgies. Ces observations revêtent une importance particulière pour les médecins et les chirurgiens qui soignent des patients atteints de ces maladies rares. (Voir l’article sur le site web de la revue, à l’adresse https://dx.doi.org/10.1002/rth2.12374 – en anglais.)
La SCH est heureuse que cette recherche ait abouti à des résultats qui contribuent à fonder les soins sur des données probantes pour les personnes atteintes de troubles plaquettaires, à mettre au point des tests plus précis pour ces maladies et à faire avancer notre mission qui est d’améliorer l’état de santé et la qualité de vie de toutes les personnes atteintes de troubles héréditaires de la coagulation au Canada et ultimement de trouver un remède définitif à ces maladies. Ce type de recherche serait impossible sans les dons généreux faits au Club du million de dollars pour la recherche sur l’hémophilie.